La vanlife de Marie : Entre soutien scolaire alternatif et vie nomade
Vanlife stories
29 mai 2020

La vanlife de Marie : Entre soutien scolaire alternatif et vie nomade

« Vous savez, dans la vanlife, on n’a pas besoin de partir loin pour trouver ce sentiment de liberté » 

 

La vanlife, cet art de vivre la liberté sur les routes avec un fourgon aménagé recouvre des parcours de vie divers et variés.

Notre série d’articles Vanlife stories a pour ambition de donner à voir la pluralité des parcours et les myriades de paysages embrassés par nos vanlifers en quête d’aventures et désireux de les partager auprès du plus grand nombre.

Aujourd’hui, c’est Marie, 41 ans, que nous retrouvons dans sa région nantaise natale.

Passionnée de théâtre, Marie est l’heureuse propriétaire d’Octave, un Fiat Ducato depuis avril 2019. Une acquisition qu’elle ne regrette pas et qui semblait pour elle arriver à un moment décisif de sa vie, au même titre qu’une vie professionnelle atypique et empreinte de liberté, au point de faire de son van, un véritable personnage de théâtre. Marie relate ses aventures sur son blog www.marie-genoist.com et les illustre également sur son compte Instagram @les_caprices_d_octave qu’elle alimente régulièrement.


Un profil atypique assumé

« Je viens de la région nantaise. Pour le travail et les études, j’ai un peu parcouru la France, mais je suis revenue m’y installer en 2012. A ce moment-là, j’étais en reconversion professionnelle et je ne savais pas trop ce que j’allais faire… J’ai d’abord eu un parcours scientifique. J’ai été diététicienne-nutritionniste avant de me reconvertir en informaticienne avant de réaliser de nouveau un virage à 180° où je suis devenue comédienne, puis brièvement prof de dance. Je donne aussi des cours de théâtre habituellement. J’étais monté à Paris pour travailler dans l’informatique, mais c’est là-bas que j’ai tout plaqué et que je me suis reconvertie dans le théâtre, j’ai fait une école durant trois ans. »

C’est en montant à Paris en tant qu’informaticienne que Marie plaque tout pour effectuer une école de théâtre durant trois ans avant de déchanter :

« On sait que le métier est très difficile dans le spectacle. Quand on est comédien à Paris, c’est tout juste s’il ne faut pas payer pour travailler !  J’en ai eu marre de la région parisienne… J’ai besoin de la nature, vraiment. J’avais l’impression d’être dans une prison à Paris. Et puis j’avais de plus en plus d’amis qui retournaient en province et qui voyaient que c’était beaucoup plus facile d’y travailler. »

Aussitôt dit, aussitôt fait, Marie revient à Nantes sans réellement savoir si elle allait continuer dans cette voie :

« Le moral était un peu entamé. Finalement, j’ai claqué tout mon réseau en quittant Paris et je suis revenue dans la région nantaise en redémarrant à zéro. C’est là que je me suis posé la question durant une bonne année de ce que j’allais bien pouvoir faire… ».


Le soutien scolaire, une révélation !

« Je n’ai pas d’enfants, mais j’ai constaté qu’il y avait des petits problèmes avec l’école… des problèmes d’échecs scolaires, mais surtout des problèmes avec l’orthographe et la lecture. Au départ je me suis dit qu’il y avait de plus en plus d’adultes avec des problèmes d’orthographe, avant de me dire que ces problèmes devaient pouvoir être traités bien avant ! J’ai commencé par me documenter et tout à coup, j’ai senti comme une sorte d’appel. »

Si elle se considère comme ayant été une bonne élève et bien adaptée au système scolaire, s’intéresser à ceux qui ne l’étaient pas devenait de plus en plus important pour Marie :

« J’ai bien vu que l’école et sa pédagogie avaient changé. J’ai creusé le sujet, j’ai fini par acheter des bouquins et puis je suis tombée sur une méthode. Cette méthode m’avait tellement parlé que je me suis dit « alors là, il y a quelque chose à faire ! ». »

Si au départ cette idée de soutien scolaire était pour « mettre du beurre dans les épinards », les parents des élèves dont Marie avaient la charge l’ont vivement convaincu du potentiel qu’elle tenait entre ses mains :

« J’ai commencé à me former en 2013, en autodidacte. J’ai un parcours pluridisciplinaire qui donne à voir une vue d’ensemble, de la hauteur. J’ai commencé à chercher plus activement les élèves… puis ils sont arrivés par vagues ».

Un, puis deux, puis, cinq, puis vingt élèves… l’affluence est croissante pour Marie qui se voit aujourd’hui obligée de refuser des demandes :

« Aujourd’hui c’est devenu une activité à temps plein. Avec tous les problèmes de dyslexie, de dysorthographie, de dyscalculie, les troubles de l’attention… il y a eu une forte demande… et puis le bouche à oreille fonctionne très bien. »


L’acquisition d'un van, un concours de circonstances !

La vie en van n’était pas quelque chose de prémédité pour Marie qui nous confie avoir fait son acquisition à un moment bien particulier de sa vie, en 2019 :

« L’hiver dernier, j’ai eu une grosse baisse de moral. Le risque lorsque l’on est passionné par quelque chose, c’est que l’on doit sans cesse travailler. A un moment donné, lorsque l’on fait un métier qui nous plaît, que l’on est bien entouré et que tout va bien dans la vie, on dit oui à tout… jusqu’à ce que la fatigue s’installe et que je frôle le burn-out. Je commençais à ne plus vouloir travailler et à ne plus avoir envie de voir mes élèves, ce qui était extraordinaire quand même ! (rires).

Dans le même temps je commençais à rechercher une petite maison avec un jardinet, parce que là j’habite en studio. Même si j’habite dans une commune de 3 000 habitants où on est vite dans la campagne, je n’avais pas de terrasse ou de jardinet. Le contact avec la nature commençait à me manquer. J’avais besoin d’être dehors ! ».

Toutefois, Marie réalise progressivement que la recherche d’une maison ne correspondait pas avec ce qu’elle voulait au fond d’elle-même :

« Plus je recherchais une maison, plus j’étais malade ! (rires) Je faisais des migraines au sortir des visites, je ne me sentais vraiment mal. A un moment donné, je n’étais pas bien jusqu’à ce que je réalise – désolée si c’est cru – que je m’emmerdais ! j’avais recréé une routine, alors que j’avais besoin de projets.

Je suis quelqu’un qui tourne aux projets, j’ai besoin de bougeotte. Tous les cinq ans, il faut que ça bouge !

Je me suis rendu compte qu’en achetant une petite maison, j’allais me planter un piquet et que j’allais y tourner autour. Je pense que ça faisait des années que c’était larvé au fond de moi : j’avais envie d’acheter un camping-car, c’est tout ! Je pense que cela remonte à l’enfance. Je faisais du camping avec mes parents, on avait une caravane. J’adorais ça ! Ce sont eux qui m’ont donné le goût du voyage et des paysage français. Je suis véritablement une amoureuse de la France ! »



Suite à cette révélation, Marie lâche son projet immobilier et saute le pas :

« L’hiver dernier, j’ai commencé à regarder des chaines de vanlifers, à acheter des livres, j’ai fait les salons… et puis finalement, j’avais du mal à me décider sur quel van acheter. Dans tous ceux que je voyais, il y avait toujours une concession importante à faire, sur l’eau, sur l’énergie, sur l’espace… et en même temps je bavais sur les fourgons aménagés. Je suivais les vidéos de Philippe sur sa chaîne YouTube « Voyage Voyages » et puis à un moment donné, je me suis autorisée à faire des recherches sur des fourgons aménagés courts. Je trouvais pleins de fourgons, et la seule contrainte était sur la hauteur, ce qui était un faux problème pour moi. J’ai alors restreint mes recherches jusqu’au jour où je suis allé chez le concessionnaire… je savais que je n’en ressortirai pas les mains vides. J’étais tellement prête. Ça s’est fait le 27 avril dernier. J’étais bien contente de m’être renseignée avant car il y avait une foule questions à répondre en amont sur son utilisation potentielle.



J’ai acheté un Font Vendôme qui fait 5m40. J’ai été séduite par sa qualité française. Quand on rentre dans un fourgon, on sait tout de suite que c’est le bon.
J’ai signé puis je l’ai eu le 14 juin. Au début en le conduisant, j’étais assez impressionnée par son côté imposant mais finalement dès qu’on le conduit, on trouve ça extraordinaire. Finalement, c’était un peu mon achat immobilier, ma petite maison. Sauf que cette fois-ci, ça n’était pas un piquet, c’était la possibilité d’avoir accès à tous les jardins à la fois. »

Les clefs de son fourgon aménagé en main, Marie compte alors l’utiliser pour ses week-ends qu’elle organise selon ses propres souhaits :

« Je travaille de telle sorte que je suis en week-end du samedi au mardi matin. Je ne travaille que quatre jours par semaine. Je voulais prendre la poudre d’escampette le week-end et puis les deux mois de vacances d’été, car je travaille en non-stop toute l’année durant. »


En quête de beauté française

Lorsque nous interrogeons Marie sur ses destinations favorites parcourues avec son fourgon aménagé, celle-ci nous partage alors son amour véritable pour les myriades de paysages français qu’elle aime découvrir ou redécouvrir en pèlerinage sur les lieux qui l’ont marqué :

« J’avais déjà des idées de destinations depuis quelques temps, tout en restant en France, parce que j’aime la France ! (rires) Je suis revenue dans les endroits auxquels j’aimais aller quand j’étais petite avec mes parents. J’ai fait mon road-trip l’été dernier.

Je suis descendue chez ma sœur à Toulouse en passant par le Périgord vert, puis de suis passée par le Plateau des mille vaches, la Corrèze. Ensuite je suis partie vers Pau, dans les Pyrénées chez mon autre sœur.

J’ai aussi fait l’Aveyron, les Cévennes, puis l’Ardèche. Je ne suis pas restée longtemps dans le sud, car il y avait trop de monde. Quand je dis trop de monde, c’est que moi, si sur mon spot il y avait un deuxième van, c’était déjà trop (rires) !

Mon idée ensuite était d’aller dans le Morvan, parce que j’adore cette région ! Pour remonter là-bas, j’ai décidé de prendre la Loire comme fil conducteur à partir de sa source. Avant de l’atteindre, j’ai découvert les Gorges du Haut-Allier ! J’avais l’impression de ne pas être en France, c’était magnifique. Il y a des endroits comme ça en France qu’on ne connaît pas et qui sont d’autres ambiances. Ça m’a marqué. La Haute-Loire, j’adore ! J’ai fait un ravitaillement au Puy-en-Velay, j’aurais vraiment aimé y rester plus longtemps, mais j’avais une destination qui était le Morvan où je voulais y passer suffisamment de temps. Le Brionnais m’a aussi beaucoup marqué. Il y a une architecture impressionnante. Je voudrais absolument y retourner !



Je suis aussi allée en Bretagne. En passant, j’ai été très séduite par la Sologne et la Mayenne. On va dire que je suis beaucoup plus séduite par la campagne que par la plage ou l’altitude, car j’ai des pompes qui ne me permettent pas de rester trop longtemps en haute altitude… mais ça m’arrange bien ! »


Le soutien scolaire alternatif, dans tous les sens du terme !


En rentrant de son roadtrip, Marie réalise qu’elle ne voulait plus reprendre le cours de sa vie normale et décide de l’adapter en fonction de son van, même son activité de soutien scolaire.

« Lorsque je suis rentrée au mois de septembre, c’est là qu’il y a eu un tournant. Au lieu de vider le camion pour reprendre une vie sédentaire, j’ai fait le contraire : j’ai vidé mon appartement. Je me suis dit que je ne pouvais pas lâcher le camion. Je voulais continuer d’y vivre. Et puis je me suis dit que je voulais aussi y faire mon soutien scolaire. La première semaine de reprise, j’ai proposé à mes élèves de faire le soutien scolaire dans le camion au lieu de le faire à domicile. Ils ont tous trouvé ça extraordinaire, élèves comme parents. La troisième semaine, ce système a été validé par tout le monde.

L’idée est devenue un concept : soutien scolaire en van ! »

Si au début Marie avait du mal à assumer de devoir faire du soutien scolaire en van vis-à vis de ses élèves, ses appréhensions se sont rapidement dissipées :

« Ce qu’au départ je pensais être une contrainte, finalement c’est devenu une opportunité. Octave est devenue la star, presque. Je n’assumais pas de devoir faire du soutien scolaire en van, mais ce sont les parents qui trouvaient ça génial, super ! Même au théâtre, les gens s’intéressaient à ce concept-là. Dans la troupe, il y avait une journaliste qui avait l’habitude de faire des reportages dans la presse locale, a décidé de rédiger un article sur moi. »

Progressivement, Marie fit de son fourgon aménagé, un véritable atout qu’elle met en avant pour ses cours de soutien scolaire :

« A partir de là, j’ai commencé à poster des photos du fourgon dans mes annonces de soutien scolaire que je postais sur Le Bon coin, j’ai complètement réaménagé mon site internet… j’ai véritablement assumé la chose depuis février dernier. Je vais chez mes élèves avec tout mon matériel, donc je peux m’adapter en temps réel. Avec les nouveaux élèves, le bouche à oreille fonctionne d’autant mieux parce qu’il y a le camion. Les parents sont curieux, ils aiment bien regarder, ils aiment bien voir le matériel. On voit bien parfois qu’avec le camping-car, certains ont des étoiles dans les yeux ! »

Loin d’être simplement un accessoire mobilisable, Marie appréhende son fourgon aménagé comme un véritable « terrain neutre » :

« Plutôt que ce soit moi qui vienne chez l’élève qui est un terrain avec de l’affect, avec mon fourgon, c’est comme si je lui disais de venir jouer dans mon bac à sable.

C’est un petit cocon, un terrain de rencontre.

C’est comme si les élèves allaient à un cabinet consulter un spécialiste. Là, c’est le cabinet qui vient à eux. Voilà comment le concept de soutien scolaire en van est né. »



Toutefois, cette idée originale ne s’est pas arrêtée là pour notre vanlifeuse :

« J’ai eu des envies de nomadisme de plus en plus fortes, ce qui fait que depuis tout récemment, je me considère faire du « mi-mi », je suis mi-nomade, mi-sédentaire. Oui, j’ai toujours un appartement dont je suis locataire, mais en temps normal, je passe mes journées dans le fourgon, parce que je travaille dedans. Au niveau du soutien scolaire, j’aimerais toucher plus d’élèves, car je me dois de refuser des élèves tous les ans parce que mon emploi du temps n’est pas extensible, et j’avais aussi des demandes qui étaient géographiquement très éloignées… c’est de là qu’est née l’envie de faire une activité de soutien scolaire alternatif en ligne. »

Ainsi, le principe de soutien scolaire alternatif l’est dans tous les sens du terme. Alternatif par le cadre spatial novateur mis en place par Marie, mais aussi par la méthode qu’elle a développé au fil de ses lectures et sans cesse enrichit :

« J’ai développé une méthode, ma façon de faire les choses. En six années j’ai du recul. A terme, il y aura toujours le soutien scolaire en van, mais je suis aussi en train de développer du contenu pour mon blog pour toucher beaucoup plus d’élèves, tout en développant ma méthode. On demande aux élèves de s’adapter à l’école alors que c’est l’école qui devrait s’adapter aux élèves. Il faut s’adapter en permanence à tous types de situation. Et finalement, j’ai bien vu que ma manière de donner depuis que j’ai le camion, me pousse à m’adapter de plus en plus aux élèves, je les inclus de plus en plus aux processus d’apprentissage. Je leur pose beaucoup de questions qui les concernent. Souvent, dans les cours de soutien scolaire classiques, on essaie de reproduire avec l’élève ce qu’il se passe à l’école, ça ne peut pas marcher. Ma méthode à moi, elle est holistique, elle dépasse le cadre de l’école. Cela intègre toutes les dimensions de l’élèves, leurs émotions, la santé – grâce à mon passé de diététicienne -  voire parfois aussi le spirituel, car j’ai l’impression que parfois je leur fais toucher le sens profond de leur vie ! (rires) Je remets l’élève au centre de leurs apprentissages et de leurs propres problématiques, tout en m’adressant à leur propre intelligence. Je forme aussi parfois les parents désireux d’apprendre, à prendre le relais.

La vie en van m’a fait complètement changer mon activité de soutien scolaire, dans tous ses aspects.

Si l’école est pour certains un terrain de conflits pour les enfants et leurs familles, je me rends compte que ces élèves ont soif d’apprendre, c’est un vrai bonheur ! »


Octave, le fruit d'une série de coïncidences 

Pour Marie, lectrice et férue de théâtre, baptiser son fourgon aménagé par une figure littéraire était une évidence, mais tous les signes portaient à croire que le nom d’Octave lui était destiné, un concours de circonstances :

«  Il y a un auteur que j’adore qui est Octave Mirbeau. J’ai eu comme une sorte de révélation. Je me suis dit que si c’était le bon nom, il y aurait alors des signes qui se mettraient en place, des synchronicités, des coïncidences étranges, comme ça m’arrive souvent !



La semaine d’après, j’ai eu un élève qui voulait que je l’aide à lui faire réciter une pièce de théâtre qui était Les fourberies de Scapin. Il jouait Scapin et il voulait que je lui donne la réplique en jouant… Octave !

Le week-end même où j’avais pensé à Octave, j’avais regardé un téléfilm américain où à un moment donné, les deux héros se retrouvent à regarder une pièce de théâtre de Musset qui s’appelle Les caprices de Marianne. Et parmi le dialogue en anglais, un seul nom français qui ressortait, c’était Octave, qui était l’un des personnages ! Dans cette pièce que j’adore, il y avait une réplique qui m’était revenue entre Célio et Octave. Célio lui disait « Que tu es heureux d’être fou » avant qu’Octave ne lui réponde « Que tu es fou de ne pas être heureux ! » Je crois que c’est le crédo de ma vie ! (rires) ».

Pour moi, c’est un peu comme si mon fourgon devenait un personnage de théâtre.


La suite ?

Si la crise du coronavirus marque un coup d’arrêt à nos envies d’aventures, cela n’empêche pas Marie à planifier ses futures explorations, en faisant des contraintes actuelles, des opportunités :

« Je ne sais pas si ça serait possible cet été mais j’ai vraiment envie de visiter le Jura, l’Alsace et pourquoi pas la Suisse, qui sont aussi pour moi des pèlerinages car ce sont des endroits que j’ai visités avec mes parents lorsque j’étais plus jeune. J’ai aussi pour projet de retourner en Bretagne, dans les terres, comme la forêt de Brocéliande ou encore les monts d’Arrée, montagnes bretonnes que l’on ne connaît qu’assez peu finalement et que j’aimerais bien faire.

La contrainte des 100 km de distance limitée (durant les mois de mai et juin 2020 (NDLR)) n’en est pas vraiment une pour moi car cela m’oblige à chercher à voir des choses différemment, des petits endroits près de chez moi, en direction du Maine et Loire et peut-être jusqu’à la Mayenne.



Vous savez, dans la vanlife, on n’a pas besoin de partir loin pour trouver ce sentiment de liberté. Parfois ça m’arrive de dormir à 20 km de chez moi ! (rires)


Cet été j’espère pouvoir repartir, on verra, mais je suis vraiment tentée de rester en France. En plus, j’ai transmis le virus à ma sœur… mais le bon, celui de la vanlife ! (rires) Elle a acheté un fourgon aménagé, un Jumpy avec un toit relevable, et on a pour projet de partir ensemble bientôt ! »


Vous pouvez suivre la vie de Marie en image sur son compte Instagram @les_caprices_d_octave, sur son blog www.les-caprices-d-octave.com, ainsi que ses offres de soutien scolaire alternatif à domicile sur www.marie-genoist.com et en ligne sur www.soutien-scolaire-alternatif.com.

 

Rédacteur : Vivien Cocquet-Huard
Crédits photos : Marie GENOIST